Les grévistes ont trouvé la réponse du berger à la bergère en organisant cette manifestation au lendemain de la conférence de presse de Saïd Amzazi et Anas Doukkali. "Nous dénonçons l'entêtement des deux ministres qui refusent de céder sur nos deux principales revendications", décrié. Il s'agit, selon eux, de l'examen d'accès aux études de spécialités, en 6ème année, élargi aux facultés privées et de la suppression de la 6ème année en médecine dentaire".
Il faut signaler que les départements de tutelle refusent de dialoguer avec les coordinations, préférant à leur place des syndicats ou autres parties reconnues par la loi.
Yassine Fadili, adjoint du secrétaire général de la Coordination des étudiants grévistes en médecine, explique que l'ouverture de l'examen de l'internat aux lauréats des facultés de médecine privées va "affaiblir" le niveau de la formation et des diplômes. "On souhaite l'instauration de deux examens, l'un pour nous (public) et l'autre pour les facultés privées", a-t-il plaidé affirmant que la coordination est disposée à dialoguer sérieusement.
"Si les deux ministres s'engagent pour trouver une solution dans les deux à trois ans à venir aux problèmes de l'internat et de la 6ème année dentaire, nous regagnerons les amphithéâtres dès demain", a ajouté Yassine Fadili.
Quant à Imane Ihoum, membre de la Coordination des étudiants en médecine dentaire, basée à Casablanca, elle réclame le maintien de la 6ème année dentaire à condition que les facultés mettent à la disposition des étudiants des salles, du matériel et des enseignants.