Bien qu'étant peu nombreux, les manifestants ont réussi a transmettre leur message. Ce rassemblement a appelé à l'adoption rapide du projet de loi sur l'avortement par l'institution législative.
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Les poupées ont voulu sensibiliser l'opinion publique sur le fait que des dizaines de bébés naissent clandestinement, créant le cauchemar des mamans d'abandonner leurs nourrissons.
"Nous ne sommes pas pour l'avortement mais contre les naissances clandestines, les risques de santé que cela représentent pour les mamans désespérées, ces filles abandonnées", a déclaré le président de l'AMLAC, Chafik Chraibi, lors du sit-in appelant les députés à s'ouvrir et à ne pas se limiter aux quatre cas d'avortement qui seront autorisés par le futur projet de loi.
La question de l’avortement reste parmi les sujets les plus sensibles au Maroc, bien qu’il soit pratiqué clandestinement chaque jour. On évalue à 800 le nombre de cas d’avortements clandestins pratiqués quotidiennement à travers le Maroc.
Selon l’OMS, 13% de la mortalité maternelle, qui reste très élevée au Maroc (de l’ordre de 228 pour 100 000 naissances), est imputé à l’avortement
