"C'est une mesure de protection à l'égard des efforts que le Maroc a déployés depuis le début de la pandémie, afin de préserver la vie de ses ressortissants", a affirmé Abdellah Boussouf hier, mardi 30 mars 2021, à Rabat, au sortir d'une table ronde organisée par la Fondation diplomatique, au sujet de la stratégie du Maroc en matière de lutte contre la pandémie.
"Tout le monde salue la politique sage et anticipative qu'a suivie le roi Mohammed VI pour protéger le Maroc, à travers notamment la vaccination de masse", a-t-il expliqué.
Selon le secrétaire général du CCME, "la fermeture des frontières est une bonne décision qui sert les intérêts du Maroc". Pour Abdellah Boussouf, en effet, "la communauté marocaine, là où elle se trouve, soutient toutes les décisions royales concernant la gestion de cette pandémie".
Pour ce qui est des dispositions que prendrait le Maroc vis-à-vis de l'opération Marhaba 2021, soit la période des vacances des MRE dans le Royaume, Abdellah Boussouf a indiqué que "pour le moment, aucune mesure n'a été prise", sachant qu'il est encore, a-t-il tenu à préciser, "prématuré de prévoir ce qui va se passer d'ici là".
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De son côté, l'ambassadrice de Croatie au Maroc, Jasna Mileta, elle aussi présente à ce débat organisé par la Fondation diplomatique, a expliqué que le Maroc a fermé "le seul corridor" qu'avaient les pays européens pour se rendre en Afrique et en Amérique via les aéroports du Royaume.
"Mais il faut observer, a-t-elle poursuivi, que le Maroc fait de grands efforts pour se protéger contre la pandémie, et toutes les positions qui se prennent sont décidées en fonction de la politique de protection de son peuple et du pays en général et des étrangers qui sont ici."
En ce qui concerne la vaccination, "le Maroc fait un bon travail", a affirmé la diplomate, tout en regrettant qu'en Europe, il y a "beaucoup de problèmes avec la campagne de vaccination".
Et pour Ana Fonseca, représentante résidante de l’Organisation internationale de la migration (OIM) au Maroc, "les pays prennent des décisions relatives à la mobilité, en fonction du contexte et de l'évolution de la situation épidémiologique chez eux".
Voici quelques témoignages de participants à cette table ronde, dont Abdellah Boussouf.