Les grossistes et les détaillants rencontrés dans un marché casablancais se réjouissent de l’abondance de l’offre et de la qualité des dattes cette année. Les prix des différentes variétés proposées sont abordables, voire bien inférieurs à ceux des années précédentes. Pourtant, l'optimisme n'est pas de rigueur.
Hamid Chérif, vice-président de la Fédération nationale des producteurs de dattes, met l’accent sur la récente création de cet organisme "qui a eu pour effet de réorganiser le commerce des dattes au Maroc et de surveiller la qualité et les prix des produits".
Selon lui, le résultat est aujourd’hui palpable et le commerce de cette marchandise, très prisée par les Marocains ainsi que les étrangers, obéit à des règles très strictes d’hygiène et de respect des prix.
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Notre interlocuteur se réjouit que les dattes Majhoul, cette variété originaire du sud du Royaume et très appréciée de par le monde, est disponible en grande quantité. "Grâce aux efforts déployés par les instances étatiques concernées, le Maroc est en train d’en devenir le plus grand producteur au monde".
Mais si l’offre, aussi bien de dattes marocaines que de celles importées, est abondante, les clients manquent à l’appel. L’effervescence que connaissent les marchés à la veille du mois sacré de ramadan n’est pas au rendez-vous, cette année.
"La situation du marché est très différente par rapport aux années précédentes. A cause de la pandémie du Covid-19, les clients se font de plus en plus rares. On a du mal à écouler nos marchandises", estime Touhami, un commerçant rencontré sur les lieux. Malgré une situation d'offre qui aurait pu être favorable, l'ambiance n'est donc pas à la fête chez les vendeurs de dattes.
