Les langues arabe et amazighe doivent constituer obligatoirement les piliers de la réforme de l’Education nationale, a affirmé le Mouvement unicité et réforme, bras idéologiques du Parti de la justice et du développement (PJD - aux commandes de la coaltion gouvernementale).
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, à l’occasion de la présentation d’un mémorandum au Parlement et au ministère de l’Education nationale par le MUR, le secrétaire général de ce mouvement, Abderrahim Chikhi, a qualifié de «globalement positive» la réforme. Il a indiqué que l’arabe et l’amazigh devaient être «les seules et principales langues de l’enseignement dans les établissements scolaires».
«Nous sommes d’accord pour une ouverture vers les langues étrangères, le français en priorité, mais nous insistons sur le fait que les matières scolaires doivent être enseignées en tant en langue arabe, langue constitutionnelle, comme l’amazigh».
Pour Abderrahim Chikhi, le préscolaire «restera uniquement dédié à l’enseignement de matières purement scolaires, n’incluant pas l’enseignement religieux, dit "coranique"».
L’enseignement dit «kataib coranique» relève de la compétence du ministère des Habous et des Affaires islamiques, qui compte quelques 14.000 établissements, a-t-il conclu.