Salima Kadaoui s’occupe d’un refuge très spécial pour chiens dans les environs de Tanger. "Nous sommes actuellement à la plage avec des chiens dont les membres arrières sont fracturés. Certains de ces animaux ont été percutés par une voiture, d’autres sont tombés du toit. Ils ont tous une histoire. Ils sont heureux ici, je me considère comme leur mère" explique-t-elle.
"Notre association est connue dans le monde entier pour son travail. La plupart des autres refuges euthanasieraient ces chiens-là. Mais qui sommes-nous pour tuer ces animaux?", s'insurge Salima Kadaoui.
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Et de poursuivre: "Les dispositifs attachés à l’arrière train des chiens sont importés de l’étranger. En tant qu’association, nous avons droit à une ristourne de 20%. Nous payons 5.000 dirhams pour chaque pièce."
"Avant de venir en aide aux chiens qui ont des fractures, on a commencé avec le projet Hayat. Nous venions en aide à des chiens errants en les vaccinant et en leur fournissant tous les soins vétérinaires possibles et imaginables afin que la ville ne les euthanasie pas. Les Tangérois nous aident dans nos démarches, les habitants de la ville mettent la main à la pâte", conclut cette amoureuse des animaux.