Les avocats du comité de défense de la journaliste, notamment Abderrahmane Benamar et Abderrahim Jamaï ont présenté ce qu'ils ont appelé «une série de vices de forme» tout particulièrement en ce qui concerne le certificat médical officiel, rédigé en français, avançant que la loi ne reconnaît que les documents écrits en langue arabe.
Interrogé par Le360, l'avocat Ali Amar, représentant la Fédération de la Ligue démocratique des droits des femmes, qui assiste la prévenue, a appelé à la réforme de la loi sur l'avortement, en appuyant sur sa "décriminalisation".
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La reprise de ce procès -dans lequel quatre complices présumés sont également poursuivis- s'est déroulée en présence de nombreux représentants d'ONG ainsi que de journalistes étrangers.Ahmed Benchemisi, directeur de la communication et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, auprès de Human Rights Watch (HRW) se trouvait parmi l'assistance.