A Salé, ville jumelle de Rabat, le climat était morose dans la célèbre médina, où une faible affluence des clients, venus acheter jouets et autres articles, a été constatée sur place par Le360.
"Les célébrations ont été affectées par la pandémie, puisque les activités commerciales dédiées à cette fête sont faibles par rapport aux années précédentes", ont unanimement regretté des commerçants de la médina de Bab El Khemis.
En effet, ce mercredi 18 août 2021, correspondant au 10e jour de moharram, les rues commerçantes de la médina de Salé -qui étaient jadis bondées de monde en pareille période de Achoura- étaient presque vides, témoignant de l'impact du Covid-19 sur la célébration de cette fête populaire, appréciée notamment par les jeunes et les enfants.
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"Nos rares ventes se limitent aux pétards et à quelques jouets, notamment les tambourins (darbouka ou tam tam)", a affirmé un commerçant de la place, avant d'implorer le Tout-Puissant pour qu'il mette fin à cette épidémie.
Cette morosité s'étendra également lors de la nuit, car les feux de Achoura (Chaâla) seront également affectés, vu que le couvre-feu entre en vigueur à partir de 21h00.
La fête musulmane de Achoura a une signification différente selon les courants religieux et les pays. En général, elle est considérée comme une fête de la générosité envers la famille et les enfants.