Le célèbre Casabarata de Tanger, l’un des plus connus du nord du royaume, ressemble aujourd’hui et de loin à un endroit fantôme. D’habitude très fréquenté par les habitants de la région et par ceux venus d’ailleurs, ce souk est aujourd’hui mal en point.
Fermé, suite à l’instauration des mesures liées à l'état d’urgence sanitaire, Casabarata fait peine à voir aujourd’hui. D’autant qu’à cette période de l’année, habituellement, l’activité bat son plein et les clients sont nombreux à affluer, pour le plus grand bonheur des commerçants et de leurs fournisseurs.
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«Mais ce ramadan ne ressemble à aucun autre ramadan», regrette-t-on, émettant l’espoir que la pandémie du Covid-19 soit «vaincue» et que l'activité reprendra son cours normal.
Optimistes de nature, les Tangérois, tout en respectant la mesure du confinement, croient en des lendemains meilleurs.
C'est là «un simple nuage d’été», a ainsi estimé un habitant de la cité.
