Vidéo. Taroudant: voici comment l’agriculture de subsistance empêche les jeunes d’«aller voir ailleurs»

Le360

Le 15/06/2019 à 08h30

VidéoL’agriculture de subsistance, appelée également agriculture vivrière, gagne de plus en plus du terrain à Taroudant. Voici ses atouts, dans une ville jusqu'ici fortement affectée par l’exode de sa jeunesse.

De cette agriculture, on se nourrit, on nourrit sa famille et même des proches. Mieux encore, elle emploie une importante main-d’œuvre, contribuant ainsi à la stabilité des familles dans les agglomérations rurales.

Des habitants de Taroudant se sont ainsi organisés dans une association pour aider et soutenir cette initiative.

"D'autant plus qu'elle assure une autosuffisance mais aussi permet des rentrées d'argent en exportant le surplus vers d'autres villes du Royaume", nous affirme-t-on.

Cette association, créée en 2008 et à laquelle le ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime a alloué un budget de trois millions de dirhams, a atteint ses objectifs, selon son fondateur, Mohamed El Kébir Aïd Malek.

On se réjouit aussi du fait que plusieurs jeunes s’y consacrent, et abandonnent, par là, l’idée de s’exiler. Reportage.

Par M'hand Oubarka
Le 15/06/2019 à 08h30