Lundi 16 octobre, les représentants de la communauté marocaine d'Espagne se réunissaient lors d'un colloque organié à Alméria, dans le sud du pays, qui portait sur le thème "Menaces terroristes et islamophobes".
Le gouverneur de cette ville, Andrés Garcia Lorca, a assuré d'emblée que le radicalisme religieux ne menaçait pas sa région, n'excluant pas toutefois que des poches islamistes puissent exister dans d'autres provinces espagnoles.
Il a salué la coopération judiciaire entre les polices espagnole et marocaine en matière de sécurité. Mais le colloque d'Almeria, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine établie à l'étranger (CCME), a-t-il expliqué, vise aussi à souligner que l'islam est une religion de tolérance et de paix et que les terroristes ternissent son image.
Il a rappelé, en faisant valoir auprès de la communauté européenne que l'islamophobie est le pire ennemi de la cohabitation entre les peuples, que "le terrorisme n'a ni identité ni frontière".
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De son côté, Hassan Belarbi, professeur universitaire à Alméria et co-organisateur de ce séminaire, a rappelé que la communauté marocaine est complètement étrangère au phénomène du terrorisme. Cet acteur de la société civile à Alméria -où il préside une association culturelle- reconnaît que les ressortissants marocains affrontent des problèmes sociaux mais pas au point de devenir des radicalistes religieux.