A l'embouchure de l'oued d'Azla, sur l’une des petites plages du village, 23 barques de pêches traditionnelles sont posées à même le sable, au milieu de détritus en tout genre.
L’absence d’un petit port oblige les 100 pêcheurs qui travaillent là, et qui sont tous originaires de la région, à déplacer leurs petits embarcations à la force de leurs bras, de réparer leurs filets à mains nues et de décharger leur pêche à même le sable. Cette situation, qu’ils dénoncent aujourd’hui, ne leur permet pas de valoriser et de commercialiser leur poisson dans de bonnes conditions.
Lire aussi : Vidéo. Au village de pêcheurs de Sidi Boulfdayel, la mer est prolifique
L'ensemble des pêcheurs interrogées ont affirmé qu'il leur fallait un port à cet endroit, car leur embarcation se retrouvent parfois abîmée, alors que certaines coulent en percutant des récifs. Ils ont, de plus, expliqué qu'ils ne peuvent travailler que pendant la journée et non de la nuit, alors que ce roulement leur permettrait d’améliorer leur rendement.
Aussi, attendent-ils tous du changement de la part des autorités, et beaucoup espèrent que ce sera pour bientôt.