Un rapport très inquiétant vient d’être dévoilé en Australie. L’analyse, publiée par le "Breakthrough National Centre for Climate Restoration", un think tank de Melbourne, annonce d'importants changements climatiques, qui mèneront à l’extinction de la civilisation humaine d’ici une trentaine d’années.
Réalisé par un ancien dirigeant de l'industrie des hydrocarbures, et par ailleurs validé par un ancien chef de l'armée australienne, le texte, très alarmiste, annonce que si un changement profond n’est pas opéré rapidement, la Terre deviendra largement inhabitable et entraînera la chute des nations et de l'ordre international. Une construction rapide d'un système industriel à zéro émission de gaz à effet de serre pour restaurer un climat sûr, devient donc, selon l'auteur de ce rapport, vital.
Selon les experts australiens, le réchauffement planétaire, qui arriverait, à terme, à 3°C d'après leurs prévisions, pourrait déclencher des rétroactions qui provoqueraient l'effondrement d'écosystèmes-clés, y compris le système des barrières de corail, de la forêt amazonienne et de l'Arctique.
Ces désastres écologiques pourraient ensuite conduire à des résultats dévastateurs sur l'humanité: environ un milliard de personnes seraient forcées de quitter leur zone d'habitation car les conditions de vie leur deviendraient insupportables. En outre, deux milliards d'entre elles seraient confrontées à une pénurie d’eau.
Ce n'est pas tout: selon ce rapport australien, l'agriculture s'effondrerait dans les régions subtropicales et la production alimentaire serait considérablement réduite dans le monde entier, ce qui conduiraient à des séries de famines.
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Par ailleurs, la cohésion interne d'États-nations comme les États-Unis et la Chine s'effriterait encore davantage. "Même si le réchauffement s'arrête à 2 °C, plus d'un milliard de personnes devront se déplacer et dans les prévisions les plus extrêmes, l'ampleur de la destruction semble dépasser nos capacités de simulation, avec une forte probabilité que la civilisation humaine prenne fin" concluent les experts australiens. Le scénario fait froid dans le dos.
