Dans un entretien avec Le360, le député franco-marocain a affirmé que les parents des élèves inscrits à Casablanca et à Rabat dans les établissements français, dits de la "mission", sont préoccupés par l'arrêt de l'enseignement présentiel, l'interdiction ayant été imposée par la recrudescence des cas avérés de Covid-19 dans des quartiers où sont situés ces établissements.
M'Jid El Guerrab a assuré que les élèves dont les écoles ont été fermées à Casablanca et Rabat vont suivre un enseignement "à distance" ce qui permettra une continuité du cursus scolaire.
"Au lycée Descartes à Rabat, un enseignant a été contaminé par le virus, ce qui entraîné la réalisation d'une série de dépistages ainsi que la fermeture de l'établissement jusqu'à nouvel ordre", a-t-il détaillé.
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A propos des visas français octroyés aux étudiants marocains ayant choisi la France pour leurs études universitaires, les consulats français ont délivré "près d'un millier de visas", M'Jid El Guerrab qualifiant ce nombre de "bon score".
Il a en outre précisé que l'objectif de sa tournée au Maroc consistait par ailleurs à relancer la mission d'inspection parlementaire au sujet des difficultés qui entravent le processus de délivrance des visas au Maroc.
En 2019, la France a délivré 346.032 visas, contre 334.019 en 2018, soit 12.013 visas de plus.
Le Maroc est ainsi le troisième pays bénéficiaire de visas d'entrée dans l'espace Shengen, via les consulats français, après la Chine et la Russie.
En dépit de ce score, il reste encore beaucoup de difficultés à régler, notamment au niveau des rendez-vous et du mécanisme d'octroi.
M'Jid Guerrab a par ailleurs salué l'initiative du Maroc, qui permet des facilités de déplacement des étrangers vers le Royaume. `
"L'avion à bord duquel j'ai voyagé de Paris à Casablanca était plein", a-t-il dit.
"C'est une bonne chose que de permettre aux hommes d'affaires et à même aux touristes de venir au Maroc alors que l'espace aérien n'est pas ouvert totalement", a-t-il conclu.
