Le parquet général de la ville occupée de Sebta a fixé la date de l’ouverture du procès du professeur pédophile espagnol accusé d’avoir agressé sexuellement des dizaines de mineurs, dont des enfants marocains. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 25 novembre, que le mis en cause est poursuivi pour crimes sexuels. Une peine de prison de plus de 65 ans a été requise contre lui, et ce au regard de la gravité des actes qui lui sont reprochés.
Plusieurs associations se sont portées volontaires pour défendre les victimes, même si certaines parties ont tenté de classer ce dossier après le désistement de la famille d’un mineur qui aurait perçu, en contrepartie, une somme d’argent.
La police espagnole a saisi chez le prévenu des objets et du matériel pornographiques, ainsi que d’autres preuves divulguant la nature de ses agressions sexuelles et les identités des victimes âgées de moins de 16 ans.
L’enquête, qui a duré des mois, a permis de savoir comment le professeur universitaire attirait les enfants dans son appartement pour les obliger à avoir avec lui des rapports sexuels sadiques. Le mis en cause contactait les mineurs via des messages sur leur téléphone pour leur demander de lui donner un coup de main dans son appartement. En contrepartie, il leur promettait de l’argent et des cadeaux précieux.
Le quotidien Assabah rapporte que l’enquête a montré que les pulsions pédophiles de l’accusé remontent à 2004, mais qu’il a toujours bénéficié d’une impunité déconcertante. Les perquisitions dans son appartement ont permis de saisir des photos pornographiques, ainsi que des photos de victimes nues.
Le pédophile a été épinglé par la police suite à une plainte déposée par les parents d’un mineur qui a déclaré que l’accusé l’avait attiré chez lui et l’avait déshabillé avant de se filmer avec lui. Pour éviter que l'adolescent ne porte plainte contre lui, le professeur pédophile l'a menacé de diffuser cette vidéo.
Une source autorisée dans la ville occupée de Sebta indique que l’arrestation de l’accusé démontre, encore une fois, que les mineurs sont toujours les proies sexuelles des prédateurs, bien que de nombreuses associations aient tiré la sonnette d’alarme sur ce sujet.
À noter enfin que, pour éviter les poursuites judiciaires, plusieurs réseaux pédophiles, qui exploitent des mineurs marocains dans des films pornographiques, n’ont pas hésité à déplacer leurs activités dans des pays asiatiques.