Depuis son lancement en 2004, le programme national «Villes sans bidonvilles» a bénéficié à un total de 301.914 familles, soit près de 66% des familles concernées, a annoncé, mercredi à Rabat, la ministre de l'Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb.
Quelque 152.000 familles attendent encore leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a indiqué la ministre.
Celle-ci précise que le bilan de réalisation fait ressortir un taux de 109% par rapport à ce qui a été convenu en 2004. Le nombre de familles concernées par le programme est passé de 270.000 habitants en 2004 à 453.906 à fin 2020, après mise à jour du programme, a-t-elle ajoutée.
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La responsable a, également, relevé que grâce à ce programme, plus de 300.000 familles, soit 1,5 million d'habitants, on vu leurs conditions de logement s'améliorer. De plus, à en croire les données fournies par le ministère de l’habitat, 84% des bénéficiaires du programme se sont dits satisfaits de l'emplacement des projets et 92,5% ont pu accéder à la propriété. De même, le taux de pauvreté a baissé de 58% parmi les catégories ciblées depuis le démarrage du programme.
Les nombreuses contraintes qui entravent le programme «Villes sans bidonvilles» ont également été passées en revue. La ministre a notamment cité la multiplication du nombre des bénéficiaires, le défaut de paiement, le manque d'adhésion de certaines familles concernées, l'insuffisance des équipements de base, ou encore la hausse du coût des travaux d'aménagement.
Afin d'améliorer les indicateurs du programme, il a été proposé de recourir aux unités de logement social et à bas coût réalisées par les promoteurs immobiliers publics et privés, l'accélération des opérations de transfert des familles et de réalisation des unités programmées, l'élaboration d'un programme complémentaire au profit de 81.200 ménages et l'instauration d'une nouvelle génération de contrats et la consolidation du partenariat public-privé, a-t-elle conclu.