Voici comment se déroule le recensement général de la population dans le monde rural

Un superviseur et une enquêtrice allant à la rencontre de la famille Lachhab, dans la commune rurale d’Ouled Benali, près de Salé, dans le cadre du recensement général de la population et de l'habitat. (Y.Mannan/Le360)

Le 07/09/2024 à 19h03

VidéoSi l’on devait évaluer le déroulement du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en cours dans le monde rural, une «mention bien» semblerait être la note la plus appropriée. Reportage dans la commune rurale d’Ouled Benali, près de Salé.

Ce dimanche, au septième jour du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), une équipe dépêchée par Le360 s’est rendue dans la région d’Essahoul, près de Salé, afin de suivre de près le déroulement des opérations. Nous sommes dans la commune rurale d’Ouled Benali, où près d’une centaine de foyers sont dispersés sur l’ensemble de la localité. Ici, la population est essentiellement composée de petits agriculteurs, pratiquant dans leur grande majorité une agriculture vivrière.

Nous nous sommes invités dans la tournée du jour de Mohamed Bouchtaoui, superviseur, et Chaïmae Issaoui, enquêtrice. Dès leur arrivée devant l’adresse indiquée, les deux agents, tout sourire, se présentent à la famille Lachhab, sujet du recensement. Après avoir posé une assez longue série de questions, les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant au bon déroulement de l’opération. «Globalement, tout s’est bien passé, les personnes ont répondu sans difficulté à nos questions», affirment les deux agents, qui ont été chaleureusement accueillis, leur entretien ayant été précédé d’un petit-déjeuner partagé avec la famille.


Ce moment de convivialité illustre parfaitement le climat de confiance qui a marqué cette rencontre. Au terme d’un entretien qui a duré près d’une demi-heure, le chef de famille a tenu à remercier les deux enquêteurs pour leur courtoisie et leur disponibilité. Pour notre part, nous avons respecté la discrétion requise en ne participant pas aux discussions en tête-à-tête, au contenu plus personnel.

Professionnalisme et convivialité

À l’extérieur, le climat était moins clément, une tempête de sable sévissait dans la campagne environnante. Néanmoins, les enquêteurs ont poursuivi leur mission en interrogeant une deuxième famille, voisine de la première. Il s’agissait de la famille de Soumaya Othman, également composée du père et de la mère.

«Nous avons répondu à toutes les questions posées sans le moindre problème», a-t-elle confié, expliquant qu’elle avait été déjà informée des modalités du RGPH grâce à des émissions de télévision. Au bout de l’entretien, durant lequel elle s’est prêtée sans appréhension au jeu des questions-réponses, la famille a dit avoir apprécié le professionnalisme des agents. «Nous avons même pris le temps de discuter de choses et d’autres autour d’un verre de thé», conclut Soumaya.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 07/09/2024 à 19h03