Vol de la voiture d’une tante du roi: ouverture du procès contre les suspects

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Revue de presseKiosque360. La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat vient d’ouvrir le dossier des quatre individus mis en cause dans le vol de la voiture d’une tante du roi, le 9 mai 2015, dans le quartier des Palmiers de la capitale.

Le 27/02/2016 à 07h21

Nouveau rebondissement dans l’affaire du vol de la «Range Rover» appartenant à une tante du roi, perpétré en début mai de l’année écoulée. «La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat a ouvert, jeudi 25 février 2016, le dossier des individus soupçonnés de constituer une bande criminelle pour voler des voitures de luxe», dévoile le quotidien Al Akhbar, dans son édition de ce week-end des 27et 28 février.

Le pot-aux-roses de cette bande a en effet été révélé en mai dernier quand la voiture appartenant à une tante du roi a été volée par trois hommes munis d’armes blanches, au niveau du quartier les Palmiers, à Hay Riad, Rabat. Les assaillants s'en sont pris à deux jeunes femmes de l’entourage royal qui se trouvaient à bord du véhicule.

«De lourdes accusations pèsent sur les suspects se trouvant actuellement à la prison de Salé», relève le quotidien. «Ils sont poursuivis pour constitution d’une bande criminelle, vol qualifié, recel de biens issus du vol, le délit de circulation avec de fausses plaques d’immatriculation, falsification de documents administratifs, corruption, consommation de drogue et escroquerie», révèle le quotidien.

La bande criminelle est constituée des dénommés S.Z.A, originaire du quartier périphérique de Casablanca, Sidi Moumen, B.A, intermédiaire dans la vente de voitures d’occasion, issu de la ville de Salé, d’une jeune femme de Khémisset (H.A), poursuivie en état de liberté, et de M.B, surnommé «Simo», gardien de voitures», dévoile encore le quotidien.

Pour rappel, un «tsunami» de mesures disciplinaires avait secoué la préfecture de police de Rabat suite au déclenchement de cette affaire. Quatre responsables sécuritaires auraient fait l’objet de ces mesures pour manquement à leur devoir professionnel. La facilité avec laquelle les assaillants ont commis leur forfait, ainsi que leur fuite ont été jugés «scandaleuses». L’absence d’éléments de police suffisants pour assurer la sécurité dans des endroits connaissant une grande affluence aurait aggravé leur cas.

Par Ziad Alami
Le 27/02/2016 à 07h21