Zagora: quatre jeunes meurent asphyxiés dans un puits

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Revue de presseKiosque360. A Tafraout, dans la commune de Zagora, quatre jeunes ont trouvé la mort, alors qu’ils souhaitaient réparer une pompe à l’intérieur d'un puits. Une température élevée et le manque d’oxygène ont eu raison d'eux. Une enquête a été ouverte.

Le 31/05/2021 à 21h28

Triste nouvelle à Tafraout, dans la commune de Zagora: quatres jeunes sont morts asphyxiés dans un puits. Cette mort a été causée par la température élevée et le manque d’oxygène, alors que les quatres jeunes réparaient une pompe à l’intérieur du puits. 

Dans sa livraison du 1er juin, le quotidien Al Akhbar rapporte ce drame, en citant des sources locales jointes par téléphone. Parmi les victimes, deux frères et deux de leurs amis. L'un des quatres jeunes est descendu dans le puits afin d’éradiquer certaines impuretés qui entravaient la pompe, mais l'étanchéité du puits et la température élevée l’ont étouffé et l’ont poussé à demander de l’aide aux trois autres jeunes gens. Selon les sources locales citées par Al Akhbar, son frère s’est dépêché de descendre dans le puits pour lui apporter son aide, avant qu’il ne soit surpris, à son tour, par l’étroitesse du lieu et le manque d’oxygène. 

Les deux frères ayant tardé à remonter du puits, leurs deux amis, inquiets, sont descendus les rejoindre. Comme les deux frères, ils ont également été surpris par les conditions difficiles à l’intérieur du puits, d'une profondeur de huit mètres et d'un diamètre ne dépassant pas un mètre et demi. Les quatre victimes ont donc rendu l'âme dans le puits. 

D’après les sources locales jointes par Al Akhbar, un cinquième collègue, qui n’était pas descendu dans le puits, a alerté les autorités locales qui ont alerté, à leur tour, les pompiers qui se sont dépêchés sur place pour repêcher les cadavres. 

Toujours selon la même source, une enquête a été ouverte par les autorités locales pour déterminer les raisons du décès des quatre jeunes. Une autopsie est également prévue, précise le quotidien. 

Par Khalil Rachdi
Le 31/05/2021 à 21h28