Selon la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le prévenu, âgé de 24 ans et conducteur d’un triporteur, avait passé, en se faisant passer pour un homme de loi, deux appels téléphoniques au dénommé Hassan Bennajah, le menaçant d’actes criminels sur fond de posts et de commentaires publiés sur des réseaux sociaux.
Le suspect a été placé en garde à vue et mis à la disposition de l’enquête qui se déroule sous la supervision du parquet général compétent, en vue de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire et de déterminer les raisons et les motifs réels de ces actes criminels, ajoute-t-on.
Hassan Bennajeh, dirigeant d’Al Adl Wal Ihsane, est en même temps chef du bureau du porte-parole de la Jamaâ (Fathallah Arsalane).
Il n’est pas le seul à avoir fait les frais d'un de ces justiciers auto-proclamés qui sévissent actuellement.
Récemment, plusieurs artistes, intellectuels et militants ont été menacés de diverses manières par des anonymes qui se plaisent à se dresser en justiciers dans un pays où les institutions ne tolèrent pas ce genre de comportements.