En marge du tirage au sort de la Ligue des Champions africaine aujourd'hui au Caire, devait se jouer le destin du Maroc au niveau de son football en présence de Fouzi Lekjaa, président de la FRMF. Ce mardi, la Confédération Africaine de Football (CAF) s'est réunit dans la capitale égyptienne pour déterminer les sanctions à prendre vis-à-vis du Royaume. La CAF devait mettre fin au suspense qui dure depuis près d’un mois, notamment en ce qui concerne la nature de la sanction à infliger au Maroc, et si elle va toucher les clubs dans les compétitions continentales. Mais au final, le bureau exécutif de la CAF a décidé de reporter l'annonce de sanctions husqu'à la prochaine réunion qui devrait se tenir en Guinée Equatoriale, en marge de la Coupe d'Afrique des Nations, soit le 17 janvier. Le foot marocain reste donc dans l'expectative, car il ne devrait pas échapper à une sanction.
Des sanctions financières et sportives
Pour donner l'exemple aux futurs pays candidats, la CAF voudrait sévir au niveau du porte-monnaie. Des sources parlent de 40 000 euros d'amende, mais le préjudice au niveau des dommages et intérêts risque d'être salé (jusqu'à16 millions d'euros), car l'instance africaine du football a dû changer ses plans dans la précipitation.
Passé le volet financier, reste à déterminer le sort des Lions de l'Atlas et des clubs marocains engagés dans les compétitions africaines. Le règlement prévoit une exclusion d'office lors des deux prochaines Coupes d'Afrique des Nations. Mais cette sanction prévaut en cas de désistement, ce qui n'est pas le cas du Maroc qui demande un report de la compétition. Les clubs de Botola craignent également l'annulation de leurs participations continentales pour deux saisons minimum. Reste que le Maroc reste confiant. Le dossier de la défense présenté par les avocats semble solide et s’appuie sur la demande de report à cause du virus Ebola et non pas d’annulation.