La fédération tunisienne a été claire et nette. Elle refuse de présenter des excuses à la Confédération Africaine de Football, laquelle avait exigé cela suite à la vive polémique engendrée par l’élimination des Aigles de Carthage par la Guinée Équatoriale en quart de finale de la CAN. L’arbitre, qui a depuis été suspendu six mois, avait accordé un penalty très généreux au pays hôte à l’ultime seconde de la partie alors que la Tunisie menait au score. Mercredi, le vice-président de la fédération de Tunisie a annoncé à l’Agence France Presse qu’il n’était pas question de s’excuser.
«Nous n’avons pas fait outrage au bureau exécutif de la CAF ni aux responsables de la CAF. Pourquoi des excuses? Nous avons demandé à la CAF de nous préciser de quoi nous devrions nous excuser, a ajouté le responsable. Nous avons dit que l'arbitre a commis des erreurs en notre défaveur. (...) Nous avons demandé que la CAF ouvre une enquête», a expliqué Maher Snoussi, qui sait cependant que la CAF a menacé de sanctionner l’équipe de Tunisie si la fédération ne présentait pas ses excuses. De son côté, le ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports, Saber Bouatay, a appelé le Maroc, l’Algérie, la Libye et l’Égypte à soutenir son pays et quitter la Confédération Africaine de Football.