Dans son édition de ce mercredi 9 septembre, Assabah nous apprend que plusieurs clubs nationaux de football, de première et deuxième division, ont décelé une faille à leur avantage leur permettant de se défaire des joueurs sans crainte de poursuites judiciaires. En effet, le contrat n’est signé que par le joueur. Et, bien que légalisé, le document n’a donc aucune valeur juridique aux yeux de la loi.
Les responsables des clubs se justifient en prétendant avoir besoin de temps pour s’assurer que le joueur est réellement la pépite tant convoitée, abusant ainsi de la confiance de jeunes talents qui ne bénéficient d’aucune protection, souligne Assabah.
Le journal arabophone cite ainsi l’exemple d’un club casablancais qui recourt à un médiateur pour dénicher les joueurs. Et le quotidien de préciser que le rabatteur invite les jeunes talents à signer une feuille portant l’entête et le logo du club.
D’autres présidents de clubs sans scrupule font appel à la complicité des agents des joueurs, déplore la publication qui ajoute que la méconnaissance des règles de droit et l’absence de formation et de sensibilisation en la matière font de ces joueurs des proies faciles pour ces prédateurs.