Al Ahdath Al Magribia publie, dans son édition du samedi-dimanche 28 février-1er mars, une longue interview avec l’entraîneur de l’équipe nationale de football, Badou Zaki. L’accent est mis sur sa nouvelle tournée européenne pour rencontrer des joueurs du team national. Mais, contrairement à ses prédécesseurs, il accorde, selon des dires, beaucoup d’importance au championnat des Emirats arabes unis où évolue, entre autres, le talentueux Oussama Assaidi dont il met en avant les qualités techniques.
S’il ne s’était pas déplacé au Qatar pour superviser et s’entretenir avec des joueurs qui y évoluent, c’est parce que, argue-t-il, il les connaît très bien et qu’il est en contact permanent avec eux, notamment avec l’ancien sociétaire du Raja de Casablanca, Mohcine Metouali. «Notre grand challenge est de trouver des jeunes en mesure de défendre les couleurs nationales lors des échéances à venir. C’est également la vision de la fédération», déclare Zaki au journal. Il précise que son travail s’étend sur la période allant de 2015 à 2018, période durant la quelle «il faut dénicher des éléments en mesure de permettre à l’équipe nationale de retrouver son lustre d’antan et de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde».
Concernant les sanctions de la Confédération africaine de football (CAF), l’entraîneur national estime qu’«il faut toujours s’attendre à toutes les éventualités et faire montre de réalisme». Et d’ajouter : «Nous avons établi un programme souple pouvant s’adapter à tous les changements. Nous ne restons pas les bras croisés. Nous nous attelons à préparer le Onze national afin de relever tous les défis».
Fidèle à lui-même, Badou Zaki affiche un optimisme dont il est, vraisemblablement, le seul à avoir le secret. Il avance que le plus important reste la qualification pour la Coupe du monde qui aura lieu en Russie en 2018. Il dit aussi avec toute assurance: «Je promets au public d’arracher le billet de qualification pour le Mondial».
Avant que le Maroc ne demande le report de la CAN-2015 et ne se heurte au niet catégorique de la CAF qui disqualifiera les Lions de l’Atlas, Zaki avait promis de remporter la coupe. De nombreux observateurs avaient mis en doute la capacité du Onze national à réaliser cet exploit. «Zaki a été sauvé par la suspension infligée au Maroc par la CAF», avait commenté non sans une pointe d’ironie un analyste. Par quel concours de circonstances sera-t-il cette fois-ci sauvé? A moins qu’il ait réellement les moyens de se qualifier pour Russie-2018. Qui vivra verra.