Après deux mois d'attende, la Ligue des Champions est enfin de retour. Et quelle affiche, ce mardi soir, au Parc de Prince: le Paris Saint-Germain et Chelsea! L'an dernier déjà, la formation de José Mourinho s'en était sortie non sans peine face à des Parisiens proche de l'exploit après le match aller remporté aisément (3-1). Il a fallu toute la hargne de Demba Ba -fan inconditionnel du PSG- pour sortir les hommes de Laurent Blanc qui tenaient encore une qualification historique à cinq minutes du terme. Aujourd'hui, Chelsea semble plus armé dans tous les secteurs. L'apport de la paire espagnole Cesc Fabregas-Diego Costa est considérable dans le système de Mourinho, qui peut s'appuyer sur la vision de jeu du premier et l'efficacité du second. Et cela se voit en championnat où les Blues aussi dominent la Premier League avec 7 points d'avance sur le Manchester City. Leur maître à jouer, Eden Hazard, est encore plus décisif et semble enfin donner son plein potentiel lors des soirées européennes.
Avalanche de blessés au PSG
Le PSG, en revanche est dans situation bien plus compliquée. Laurent Blanc fait face à une hécatombe de blessures dans son effectif (Cabaye, Marquinhos, Aurier et Lucas, et Pastore toujours incertain). En L1, les champions de France ne sont pas souverain et se trouve "seulement" à la troisième place derrière l'OL et l'OM. Ibrahimovic étincelant ces dernières années semble moins décisif. Une élimination dès les huitièmes serait une régression pour le PSG double quart-finaliste.
Le Bayern sûr de ses forcesLe Bayern Munich reste sur un 8-0 infligé à Hambourg samedi en championnat. Il y a pire pour préparer son match de mardi chez le Shakhtar Donetsk. Les Munichois semblent avoir digéré leur premier revers de la saison en Bundesliga à Wolfsburg fin janvier et, comme s'en est félicité Pep Guardiola, leur "style de jeu est de retour", tout comme Franck Ribéry.Les Ukrainiens n’ont plus joué de match officiel depuis le 10 décembre (match nul 1-1 contre Porto en Ligue des Champions déjà). La trêve bat son plein et les hommes de Lucescu ont donc dû se contenter de rencontres amicales. Un gros handicap qui pénalise régulièrement le Shakhtar. Souvent impressionnant en première partie de saison sur le plan européen, le club ukrainien plonge régulièrement après la trêve à cause de son décalage au niveau du rythme. Une différence qui risque de se faire sentir ce soir.