Mohamed Ouzzine fait encore parler de lui. A la une des quotidiens nationaux ce vendredi 9 janvier, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports avait mené une «campagne d’assainissement» au sein de son ministère, selon Akhbar Al Yaoum. «De nombreux hauts cadres ont été congédiés ou mutés», écrit le quotidien arabophone ajoutant qu’il a laissé le ministère «presque vide de hauts fonctionnaires».Ouzzine a signé, mercredi 7 janvier, pas moins de trente décisions à l’encontre de hauts cadres qu’il accusait de divulguer des informations à la presse.
«Deux jours avant son limogeage, Ouzzine agissait comme s’il allait rester éternellement au sein du ministère en renvoyant des cadres suite au scandale du complexe Prince Moulay Abdallah à Rabat et la fuite à la presse de transactions effectuées par le ministère», écrit le journal, citant un cadre au sein du département de la Jeunesse et des Sports.Pour sa part, Al Ittihad Al Ichtiraki rapporte que les décisions prises par Mohamed Ouzzine durant ce que le journal qualifie de «temps mort», a suscité la colère des concernés qui estiment avoir été victimes d’un règlement de comptes.
«Les cadres ayant été limogés ou mutés ont décidé de recourir à la justice considérant nulles et non avenues les décisions d’Ouzzine étant donné qu’il n’en avait plus les prérogatives», nous apprend le quotidien.En attendant la nomination d’un nouveau ministre, le département de la Jeunesse et des Sports a été vidé de ses meilleurs cadres.
Et Al Ittihad Al Ichtiraki de rappeler que l’ancien ministre n’en est pas à son premier coup de balai puisque peu de temps après l’éclatement du scandale du complexe Prince Moulay Abdallah à Rabat, il a mis fin aux fonctions de nombreux hauts cadres dont le secrétaire général du ministère et le directeur des sports.
