« La honte ». C’est le titre de Une du quotidien Libération du lundi 15 décembre. Comme les autres titres de la place, le journal revient sur les images de la pelouse détrempée du Complexe Moulay-Abdellah, reprises par les médias internationaux, lors du match de la Coupe du monde des clubs entre Cruz Azul et le Western Sidney disputé samedi soir. La demi-finale opposant le Real Madrid au club mexicain se disputera finalement à Marrakech.
Le quotidien de l’USFP signale que la pluie s’est immiscée partout dans le stade, jusque sur les gradins protégés et en tribune de presse. « A ce jeu, c’est l’image de notre pays qui en prend un coup », poursuit Libération. « Nous voulions nous servir de nos qualités techniques, mais ça n’a pas été possible à cause des conditions météorologique », notait pour sa part le coach de Cruz Azul, Luis Fernando Tena, à la suite du match.
Même Le Matin évoque « l’urgence d’une enquête approfondie », suite aux « scènes insolites de jardiniers avec des carrés de mousse et des raclettes en train d’essorer la pelouse ». « Les images de l’état lamentable de la pelouse du Complexe Moulay-Abdellah ont déjà fait le tour du monde», écrit Aujourd’hui le Maroc. « L’affaire dépasse de loin le simple aspect technique ou sportif, elle embarasse tout le pays et nuit à son image », déclarait hier Hamid Faridi à Le 360. Etonnant, dans un stade qui vient d’être rénové pour la bagatelle de 220 millions de dirhams.
