Pour Abdelaziz Bougja, il s’agit sûrement d’un paradoxe. L’ancien international marocain (64 sélections) se voit dans l’obligation de critiquer le fonctionnement de la Fédération royale marocaine de rugby (FRMR) dirigée par Tahar Boujouala, dont il fut le dirigeant. Il vient d’être réélu pour un troisième mandant à la tête de la CAR, sans le soutien de son pays, absent de la dernière assemblée générale pour cause de sanctions de la CAR et de l’IRB, la fédération internationale de rugby. Dans une interview donnée à Le360, Bougja revient sur les sanctions prises à l'encontre de la fédération marocaine, évoquant des "problèmes de gouvernance".
Un sit-in avait été organisé devant le siège de la confédération Africaine, à Paris, le 12 décembre, pour s’indigner contre l’ostracisme qu’exerce le président de la confédération africaine du rugby, contre le rugby national et faire pression sur Abdelaziz Bougja afin de revenir sur l’exclusion de la FRMR de la confédération africaine. Haj Tahar Boujouala, président de la FRMR, avait déclaré que «cette manifestation n’est qu’un des outils pour défendre l’ovale national, les acquis et droits du sport national et une manière pour exprimer notre attachement à notre patrie et à notre Roi ». Malgré la présence d’un haut dirigeant marocain à la tête du circuit africain, la situation de la fédération marocaine est peu reluisante.