Il n’avait pas froid aux yeux en criant sur tous les toits l’injustice dont il prétend avoir été victime dans son pays d’origine l’ayant pourtant nourri et lui ayant accordé bien des privilèges. L’avidité l’a tellement aveuglé au point de tirer sans discernement sur tous les officiels marocains qui bougent dans l’Hexagone pour mettre en avant le Maroc.
Zakaria Moumni, tel Cervantès et son Don Quichotte combattant les moulins à vent, arrive à gruger pas mal de monde. Il se dit avoir acquis le titre de champion du monde de light contact en 1999. Un mensonge comme tant d’autres. La Fédération Royale Marocaine de Full, Light Semi contact, Kick boxing, K1, Muay thai forms, Savate et sports assimilés (FRMFKT) tient à mettre les points sur les I pour contrecarrer ses élucubrations.
Dans un communiqué rendu public, la FRMFKT réfute que “ ledénommé Zakaria Moumni ait remporté le titre de champion du monde de light contact en 1999, précisant que ce dernier a seulement remporté une seule médaille d'or dans cette discipline (69 kg) lors d'un championnat mondial amateur disputée en octobre 1999 à La Valette (Malte).” Le sieur Moumni s’est toujours plaint que la fédération l’avait privé d’un «droit légal» alors qu’il ne dispose d'aucun certificat qui lui confère la qualité de champion du monde professionnel, ajoute le communiqué.
Zakaria Moumni se trouve dos au mur. D’autant plus que, en lisant le communiqué de la FRMFKT, il aura du mal à confirmer ses mensonges. Surtout que la Fédération internationale WAKO, instance reconnue mondialement, dispose dans ses archives de la prevue formelle qu’en 1999, le champion du monde (catégorie 69 kg), le vrai, est le Russe Alexander Maslov. Le360 avait d'ailleurs rapporté les grandes lignes d'une enquête qui avait levé le voile sur "le palmarès en toc" de ce champion du monde du racket.
Non content de débiter des mensonges qui manifestement se remassent à la pelle –comme les feuilles mortes dans un poème de Jacques Prévert, Zakaria Moumni avait sollicité un emploi auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports en tant que Conseiller technique. C’eût été injuste et injustifié que de l’embaucher puisqu’il n’a pas les compétences requises.
Face à ce refus, en definitive logique, son sang ne fait qu’un tour. Il commence alors à tirer à hue et à dia.
Zakaria Moumni a beau prétendre ce qu’il n’est pas en réalité, tôt ou tard il se rendra à l’évidence que le mensonge ne mène nulle part. Et que ceux qui le manipulent en vue de faire du mal à son propre pays, ont des desseins abjects et ne lui veulent pas du bien. Il se rendra sans doute compte qu’il est le dindon d’une farce qu’il a concoctée lui-même