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Depuis plusieurs semaines, Berrechid, ville située à 30 kilomètres de Casablanca, fait face à un stress hydrique aigu, traduit par des pénuries d’eau. La situation a donné naissance à un nouveau business peu fréquent en milieu urbain: la vente d’eau au détail par des marchands ambulants. Reportage.

Face aux défis imposés par la sécheresse persistante, la gestion des ressources en eau est devenue cruciale pour assurer leur pérennité dans le Royaume. La région Rabat-Salé-Kénitra a mis en place un ensemble de mesures rigoureuses pour préserver cette ressource précieuse et limiter son gaspillage.

Alors que Casablanca traverse une période d’urgence hydrique, l’eau des sources naturelles de la ville se perd à défaut d’être exploitée de façon optimale, se déversant dans les égouts ou stagnant dans des mares. Le Conseil de la ville a enfin décidé d’utiliser ces eaux pour l’arrosage des espaces verts et le nettoyage des voies publiques.

Dans les quartiers périphériques de Tanger, de nombreux habitants s’approvisionnent en eau potable au niveau des sources naturelles situées dans les forêts et les montagnes. Mais en raison de la raréfaction des pluies ces dernières années, certaines de ces sources s’assèchent.

La sécheresse et le stress hydrique n’ont épargné personne. Les employés des hammams ont vu leur volume hebdomadaire de travail ramené de 7 à 4 jours. Et cela n’a pas manqué de faire des trous dans leurs maigres bourses, en plus du mécontentement des clients «expédiés» comme à la chaîne et qui se font moins généreux. Devant la Brigade, le «Kessal» vient réclamer une solution.

Le séisme du 8 septembre, qui a frappé la région d’Al Haouz, a provoqué l’apparition de 69 nouvelles sources d’eau. C’est ce qu’a révélé ce mardi 9 janvier, au Parlement, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau.

La Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO) a annoncé, lundi, que l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Oujda connaîtra, à partir du mercredi, une réduction du débit d’eau potable pouvant aller jusqu’à la coupure.

Pilotée par l’Agence nationale des eaux et forêts, la stratégie forestière «Forêts du Maroc 2020-2030» n’aura vraisemblablement pas atteint ses objectifs en 2023. Le taux de reboisement n’en est qu’à 38%, ce qui représente, entre 2020 et 2023, un total de 75.000 hectares seulement de superficies plantées. Pis encore, la saison du semis des arbres, qui devrait déjà avoir débuté, ne l’est toujours pas. Une revue de presse d’Al Akhbar.