Tous les articles correspondant à #Ecriture

L’ouvrage, publié pour la première fois en 1926 et réédité aujourd’hui, est un recueil précieux d’histoires, de contes et de légendes issus de la place Jemaa El Fna. L’auteure, Françoise Légey, parvient à saisir un Maroc en pleine mutation, à une époque charnière où le pays amorçait sa modernisation. Les traditions orales, menacées par l’urbanisation naissante, trouvent ici une préservation subtile, témoignant d’un monde ancien en voie de disparition.

À la suite d’agressions répétées, diffamatoires, injurieuses et simplement haineuses à mon égard, parues dans un torchon algérien, j’ai décidé, non pas de répondre à l’individu qui les a commises, car mon mépris suffit, mais de creuser un peu la notion de haine qui semble habiter profondément ce type qui n’a même pas osé signer par son nom.

Ce coffret de sept romans cultes de Mohammed Khaïr-Eddine, les plus emblématiques de sa carrière, représente plus qu’une simple réédition. Il s’agit d’une réhabilitation de la mémoire d’un écrivain dont les mots étaient des armes et qui a défié le langage commun pour réinventer la langue.

Le Grand Prix de la francophonie de l’Académie française a été décerné cette année à l’écrivain marocain Abdelfattah Kilito. Ce prestigieux prix n’étonne absolument pas dans les milieux littéraires et universitaires, en Occident et en Orient, tellement l’homme s’est imposé au fil des années par son génie de faire communiquer les langues, loin des feux des projecteurs, comme l’un des écrivains et des intellectuels les plus influents de son époque. Portrait.

Parfois, l’écrivain se substitue à l’historien et joue un rôle de défricheur du passé. Rachid Boufous alimente notre imaginaire d’époques lointaines du Maroc qu’il compare à un «musée à ciel ouvert». Ce travail de dévoilement de pans de notre histoire, souvent cocasses avec leurs lots de malheurs humains au fil des siècles, est plein d’enseignement sur la grandeur du Royaume du Maroc.

Un portrait me hante depuis longtemps, celui de Jem Wharton. Je me rends toujours à la National Portrait Gallery, quand je suis à Londres, pour l’observer et voir s’éclaircir, peut-être, un jour, les mystères que cette toile a gardés jusque-là pour elle.

Pierre Assouline vient de publier un livre magnifique sur les techniques d’écriture, intitulé «Comment écrire» (éd. Albin Michel). Il y présente les conseils, techniques et secrets des meilleurs écrivains français et étrangers.

Ce beau-livre grand format commis par une collectionneuse et une passionnée invétérées de parures et de bijoux, Zineb Zniber et Wafa Méziou, présente aujourd’hui au grand public 200 œuvres issues de collections privées et de musées, avec l’ambition réussie de nous faire voyager dans l’histoire intimiste de ces objets d’apparat féminins transmis au fil des siècles.

Parfois une voix adolescente lointaine remonte des tréfonds des écrivains et les tient en otage. «Le premier été» brosse le portrait libre et intime d’une jeune fille qui découvre l’amour dans les années 80, et qui finit par devenir le croquis de toute une génération dorée du Maroc moderne.