Ils sont six, figés sur un billet de banque, glorifiés comme pères fondateurs de l’Algérie moderne. Mais derrière l’image d’Épinal se cachent le sang, la trahison, la terreur. Krim Belkacem, et d’autres avant et après lui, furent éliminés comme des traîtres. Un livre-enquête implacable de Farid Alilat, préfacé par Kamal Daoud et publié chez Plon, dévoile les mécanismes des crimes d’État perpétrés à l’époque de Houari Boumediene, toujours dissimulés dans le récit national.