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Entre éleveurs, «chennaka» et commerçants, le jeu de poker menteur se poursuit. Chacun accuse l’autre d’être responsable du niveau élevé des prix de la viande ovine au Maroc, et ce malgré l’annulation du sacrifice de l’Aïd Al-Adha et la prolongation de la suspension des droits de douane à l’import. Convoqué à la Brigade, un boucher a du mal à justifier ses tarifs, devenus inaccessibles pour une grande partie des ménages marocains.

Face à la flambée des prix de la viande d’agneau, un boucher de Casablanca crée la surprise en proposant de l’agneau à seulement 60 dirhams le kilogramme. Une action qui a attiré une foule de clients dans son local. Ce choix s’explique par l’importation d’agneaux espagnols à prix réduit, conséquence directe de l’appel royal à ne pas sacrifier les moutons pour l’Aïd al-Adha 2025. Une tendance qui pourrait encore faire baisser les prix dans les semaines à venir.

À la veille de ramadan, qui débute ce dimanche 2 mars, les prix de la viande rouge se maintiennent à un niveau plutôt élevé sur les marchés de Casablanca, et ce, malgré une certaine faiblesse de la demande.

Une polémique entoure l’importation de viandes bovines, caprines et ovines congelées ou réfrigérées. Une question écrite adressée au ministre de tutelle au parlement suggère que la décision de suspension de ces importations serait déjà prise. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le gouvernement a décidé de suspendre l’importation de viandes rouges congelées, en raison de difficultés techniques et de l’absence d’entrepôts frigorifiques répondant aux exigences sanitaires. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le Royaume aurait perdu quelque 13 milliards de dirhams dans l’importation de bovins, d’ovins et de viandes rouges, sans que cela n’ait eu l’impact espéré sur les prix. Le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, est appelé à s’en expliquer au Parlement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Malgré le recours à l’importation, les prix de la viande rouge continuent d’évoluer à des niveaux élevés à Fès, variant de 100 à 150 dirhams le kg. Ce qui est dissuasif pour les consommateurs qui boudent les boucheries, la demande ayant baissé de près de 70% selon les professionnels interrogés par Le360. Reportage.

Malgré les importations visant à stabiliser le marché, la filière ovine et caprine continue de subir les effets dévastateurs de la sécheresse persistante, qui sévit depuis six ans. L’opération de recensement du cheptel national s’annonce déterminante pour éclairer les autorités sur les actions à entreprendre. Cet article est une revue de presse tirée du magazine Finances News Hebdo.

Malgré les mesures prises par le gouvernement pour stabiliser les prix des viandes rouges, notamment en exonérant les importateurs des droits de douane et de la TVA, aucune tendance baissière n’a été ressentie par les consommateurs. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.