Jean Paul Windpanda Ouédraogo

La capitale du Burkina Faso et ses trois millions d’habitants se préparent aux fêtes de fin d’année. Entre les achats d’aliments pour une table bien garnie et des vêtements pour être apprêtés comme il se doit, les marchés sont animés et ce n’est pas l’inflation des prix qui pourrait y changer quelque chose.

Voulez-vous des mannequins de couture? Une seule adresse: l’atelier de Tanghin à Ouagadougou. Sa particularité? Oumarou Oullie crée des formes humaines à partir de plâtre que lui-même obtient en malaxant différentes matières. Ces mannequins que l’on retrouve dans les boutiques de prêt-à-porter.

Depuis son ouverture, le 17 décembre 2024, la 8e édition du Salon International du prêt-à-porter africain de Ouagadougou attire du beau monde place de la Nation à Ouagadougou. Les créateurs du continent rencontrent un succès que ne démentent pas les exportations africaines de textiles, de vêtements et de chaussures qui se chiffrent à 15,5 milliards de dollars chaque année.

Avec ses trois millions d’habitants, Ouagadougou produit 700.000 tonnes de déchets par an dont un tiers n’est pas dégradable. Salif Tapsoba, contribue à sa manière à rendre la ville propre en donnant du travail à ses compatriotes dans le secteur de la collecte, du tri et de la revente de déchets aux entreprises locales. Au niveau mondial, 100 milliards de dollars annuels sont à prendre.

Principal moyen de transport à Ouagadougou, la moto est surtout à l’origine de 95% des accidents de la route. Pour contrer cette hécatombe, les autorités viennent de dépoussiérer une loi de 2005 rendant le port du casque obligatoire. Mais beaucoup jugent trop cher ce moyen de protection.

À moins de trois jours de la clôture, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou bat son plein. Avec plus de 30 pays participants, environ 4000 exposants et 50 acheteurs professionnels, les artisans espèrent faire de meilleures affaires que les années précédentes.

Le symposium international de sculptures sur granit de Laongo, un des symboles forts du rayonnement culturel burkinabè, s’est tenu du 3 au 24 octobre, malgré le contexte sécuritaire difficile. Cette édition a réuni 17 artistes de neuf pays pour créer des œuvres sur le thème de l’amour et de la coexistence.

À quelques jours de l’inauguration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), l’effervescence est palpable chez les communautés des artisans de la capitale.

«Les voir se qualifier, est un pur bonheur, Brama Traoré est un grand coach», même s’ils sont habitués à jouer les premiers rôles, les Burkinabè ne sont pas peu fiers de leurs Étalons, premiers qualifiés pour la CAN 2025. Un évènement que beaucoup de supporters ont salué même s’ils attendent encore plus du nouveau sélectionneur des Étalons.