Mohammed Ould Boah

À partir de la Libye, le régime d’Alger signe un hors-sujet d’anthologie en s’attaquant au Maroc
Confrontée à une porosité sans précédent de ses frontières, la Libye a convoqué, le week-end dernier, une réunion sécuritaire avec ses voisins, à laquelle ont assisté les chefs des renseignements militaires de cinq pays (Tunisie, Niger, Tchad, Soudan et Algérie). Obnubilée par le dossier du Sahara marocain, l’Algérie, par la voix du chef de sa Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), a ouvertement attaqué le Maroc, qui n’avait pourtant rien à voir avec l’objet de cette réunion, à part qu’il dérange Alger par son poids diplomatique auprès des différents belligérants en Libye.
Algérie: désavoué par Washington, le régime d’Alger courbe l’échine
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reçu Elizabeth Aubin Moore, l’ambassadrice américaine à Alger, avec tous les égards. Alors que les observateurs s’attendaient à un accueil glacial de la part des Algériens après la publication du rapport américain sur le terrorisme en 2023, les Affaires étrangères algériennes ont évoqué une rencontre pour faire «la lumière sur l’avancée de projets de partenariat bilatéral dans le domaine économique».
Paniqué, le régime d’Alger convoque l’ambassadeur de France pour forcer un contact avec Paris
L’ambassadeur de France à Alger a été convoqué par le ministère algérien des Affaires étrangères au motif que les services français d’espionnage recrutent des terroristes pour déstabiliser l’Algérie. Cette convocation, qui a été accompagnée par des accusations très graves de porte-voix médiatiques du régime d’Alger, est une mesure désespérée pour forcer la France à rompre avec son indifférence à l’hystérie algérienne.
Algérie: face à l’interdiction des manifestations, le Hirak survit dans les stades
Chaque semaine, les gradins des stades algériens sont le théâtre de violences de la part des spectateurs, expression du ras-le-bol persistant de la jeunesse algérienne, dont tout indique qu’elle prépare un Hirak plus radical en vue de faire chuter le régime militaire qui dirige le pays depuis 1962. Vendredi 13 décembre, les supporters de deux clubs locaux ont envahi le terrain et saccagé les infrastructures du stade d’El Bayadh.
Tétanisé par la chute fulgurante de son allié syrien, le régime d’Alger craint de subir le même sort
Après la chute du régime de Bachar Al-Assad, tous les regards se tournent maintenant vers son alter ego, le système politico-militaire algérien. Au suivant, disent aujourd’hui en chœur les Syriens, rebelles et diasporas réunis, qui ont indexé le régime algérien comme la dernière dictature à abattre. Paniqué, le régime algérien, qui a soutenu jusqu’au bout Bachar Al-Assad, a réagi en tournant casaque pour se solidariser avec le «peuple syrien frère».
Le régime d’Alger ébranlé par la chute de son allié syrien Bachar al-Assad
Le régime de Bachar al-Assad a été jeté aux oubliettes de l’Histoire ce dimanche 8 décembre, après la prise de Damas par la rébellion armée sans la moindre résistance. L’Algérie, seul pays au monde à avoir exprimé officiellement son soutien «absolu» et sa «solidarité» avec le régime syrien, dont il a qualifié les opposants de «terroristes», perd son dernier allié arabe du Moyen-Orient et voit s’accentuer son isolement sur la scène régionale et internationale.
Algérie: le général Saïd Chengriha inaugure son intrusion au gouvernement par le limogeage du numéro 2 de l’armée et un délire paranoïaque
À peine a-t-il enfilé son nouveau costume de ministre délégué de la Défense que le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, tente déjà de frapper les esprits en limogeant le général-major Ammar Athmania, commandant des forces terrestres et numéro 2 de l’armée. Et c’est Tebboune qui en prend un coup direct. Non seulement son clan a perdu le joker qu’il comptait utiliser contre l’omniprésence de Chengriha, mais ce dernier a également saisi l’occasion du limogeage de son potentiel remplaçant pour afficher ouvertement sa nouvelle envergure politique, à travers un discours, certes sans relief, mais très vindicatif envers les prétendus comploteurs étrangers contre le régime.
Algérie: le chef d’état-major de l’armée s’incruste au sein du gouvernement
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a procédé lundi 18 novembre à un remaniement ministériel, marqué par l’entrée du chef d’état-major de l’armée, le général Said Chengriha, au gouvernement en tant que ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Ce poste n’est pas nouveau, puisqu’il avait été déjà créé sous le second mandat de Bouteflika en 2005, dans le cadre d’un partage du pouvoir entre la présidence algérienne et le commandement militaire. Sous Tebboune, la situation empire car ce sont les pouvoirs politique et économique qui sont en train d’être remis dans leur intégralité à l’armée.
Lors du Sommet arabo-islamique, Tebboune a appelé à des sanctions contre l’Occident… avant de rétropédaler
Le Sommet arabo-islamique, tenu le lundi 11 novembre en Arabie Saoudite, a dévoilé une nouvelle fois l’impéritie de la diplomatie algérienne. Le mercredi 13 novembre, le ministère des Affaires étrangères algérien a ainsi démenti des propos attribués par un média local au président Tebboune, contenus dans le discours lu en son nom par le ministre Ahmed Attaf devant les délégations du sommet de Riyad. Cette cacophonie traduit la confusion et le désordre qui règnent à Alger, jusqu’au sommet de l’État.
La visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc vue par les médias français
Jamais la venue d’un président français au Maroc n’a connu un tel retentissement ni suscité un aussi grand intérêt des deux côtés de la Méditerranée, voire au-delà, que celle qu’a entamée, ce lundi 28 octobre, Emmanuel Macron à Rabat. Et pour cause, après trois années de brouille, c’est l’heure de la réconciliation, grand R, entre deux pays amis, dont rien ne semble pouvoir entraver le partenariat stratégique et historique. Mieux encore, Macron est aussi venu au Maroc en vue de travailler à «l’opérationnalisation» de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France. La haute portée de cette visite «providentielle» pour la France, a été analysée par les grands titres de la presse française de ce lundi. Tour d’horizon.