Moustapha Cissé

Le Sénégal a célébré dans la nuit du dimanche 15 septembre l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. Cette célébration a permis d’arrondir les angles entre certaines confréries et un représentant du gouvernement dont les propos ont été jugés irrespectueux envers des dignitaires religieux.

Le jeu des Lions est jugé faible comme en témoignent le match nul contre le Burkina Faso et la piètre victoire sur le Burundi lors des éliminatoires de la CAN-2025 Maroc. Du coup, le désamour s’installe entre les supporters et l’équipe nationale. Et c’est particulièrement l’entraineur Aliou Cissé qui est visé.

«Le malheur au malheur ressemble», comme ces pirogues qui ne finissent pas de chavirer jetant aux abysses de jeunes vies qui voulaient s’épanouir ailleurs. Les larmes des mères et les promesses des différents gouvernements semblent impuissantes devant l’attrait de cet ailleurs. À qui la faute?

Au Sénégal, les 46 départements seront bientôt dotés de lycées pas comme les autres, les lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) qui accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale.

Après l’échec de la dissolution du Conseil économique social et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales, le nouveau gouvernement et la majorité parlementaire sont à couteaux tirés. Ce premier différend entre l’exécutif et le législatif risque d’en provoquer d’autres.

Que doivent entreprendre les autorités pour rassurer les Sénégalais qui s’inquiètent du nombre croissant des cas d’homicides dans un pays qui avait pourtant l’un des taux de criminalité le plus bas d’Afrique à une époque pas si lointaine que ça? Les suggestions de certains Dakarois.

La volonté du nouveau président Bassirou Diomaye Faye de rassembler les Sénégalis dans la diversité de leurs opinions politiques ne semble pas encore porter ses fruits.

À Bargny, une localité côtière de la région de Dakar, l’eau grignote petit à petit les derniers mètres de terre ferme où subsistent quelques familles démunies. Un drame humain et écologique se joue sous nos yeux.

Si les autorités intensifient les efforts pour mieux drainer les eaux de pluie dans certains quartiers de Dakar, la situation reste préoccupante dans les banlieues défavorisées où les inondations continuent de perturber la vie quotidienne. L’implication des habitants est primordiale pour réduire l’impact d’un tel phénomène.