Olive Adjakotan

Etiqueté par le passé comme la musique des voyous, le rap est en train de prendre sa revanche en Côte d’Ivoire. Ce genre musical semble même voler la vedette au zouglou et coupé-décalé grâce à de jeunes rappeurs talentueux.

C’est la course aux fournitures scolaires en cette période de rentrée des classes en Côte d’Ivoire. Mais cette année, la particularité est que les prix sont passés, dans certains lieux, du simple au double. Une cherté qui oblige les parents à mettre davantage la main à la poche pour cette rentrée.

Il n’est pas rare de voir à Abidjan des vendeurs occuper des rues anarchiquement et illégalement. Ces commerçants mènent paisiblement leur commerce au détriment de la quiétude des riverains. Ce sont quasiment les 12 communes d’Abidjan dans leur ensemble qui sont touchées par cette situation.

Le 12 septembre 2022 était la date officielle de la rentrée scolaire en Côte d’Ivoire, où plus de 7 millions d’apprenants étaient attendus dans les salles de classe. Mais une semaine après, certains n'ont toujours pas repris le chemin des classes.

La forte hausse du prix du kilogramme de thon qui est passé de 850 FCFA à 1.200 FCFA inquiète les vendeurs et consommateurs de garba, l’un des plats les plus populaires à Abidjan, servi dans presque toutes les rues de la capitale économique ivoirienne.

A Abidjan, faute d'arrêts, les taxis communaux communément appelés wôrô-wôrô et les minicars, dits gbaka, stationnent anarchiquement pour déposer ou prendre des passagers. Une situation qui crée de nombreux désagréments. La situation va changer avec la mise en place des stations dédiées.

La Côte d’Ivoire compte une soixantaine d’ethnies. La désignation des rois et des chefs de village, de tribus, de cantons, de provinces est souvent source de discorde dans le pays. C’est le cas des villages Atchan ou Ebrié, peuple autochtone d'Abidjan, souvent paralysés par des crises de succession.

S'il y a un sport qui, dès les indépendances, a conquis les cœurs en Côte d’Ivoire, c'est bien la boxe, sport favori de Félix Houphouët Boigny, premier président du pays. Mais aujourd'hui, la réalité est toute autre. Le noble art a perdu son lustre d'antan et les boxeurs dépérissent.

S’il y a bien une commune d’Abidjan qui a aujourd'hui fière allure, c'est bien Koumassi. Celle qui était considérée comme une cité difficile à cause de l’indiscipline, l'insécurité, les inondations et bien d'autres maux, a changé de visage au cours de ces 4 dernières années. Reportage.