Trente-sept morts, une ville dévastée et des dégâts matériels considérables: Safi a vécu, dimanche 14 décembre, l’un des épisodes les plus dramatiques de son histoire récente. L’eau a envahi la médina, là où se mêlent histoire, mémoire et vie quotidienne. Pour Driss Benhima, enfant du quartier sinistré, ancien ministre et président de l’association Hawd Assafi, ce drame révèle l’émergence de phénomènes climatiques nouveaux auxquels les villes doivent désormais s’adapter. C’est, dit-il, une partie du patrimoine d’une des plus vieilles villes du Royaume qui a été inondée.