Une belle brochettes d’acteurs et d’actrices marocaines ont pris part à la cérémonie d’inauguration de la dixième édition de ce festival au cours de laquelle un hommage sera rendu à la talentueuse comédienne marocaine Mouna Fettou. «C’est la première fois que je foule le sol de la ville de Dakhla et je suis très heureuse et ravie qu’on m’est rendu cet hommage ici dans cette cité», a-t-elle déclaré.
Dans son allocution d'ouverture, le président du festival, Zine El Abidine Sharaf el-Dine, a indiqué que cette manifestation artistique s’ouvre à plusieurs expériences cinématographiques et rend hommage au cinéma africain, présent en force dans la compétition officielle.
Zine El Abidine Sharaf el-Dine a aussi souligné que la dimension africaine de ce festival était dictée par la géographie et l’héritage africain de la ville de Dakhla.
Le président du festival a également précisé que le festival s'était donné comme mission de créer une dynamique cinématographique à Dakhla: «aujourd'hui, nous pouvons être fiers d'une génération de cinéastes comprenant des réalisateurs, des acteurs, des scénaristes et des producteurs, qui était inexistante il y a 15 ans».
Il a précisé que le festival, qui vise à rapprocher le septième art des habitants de la ville de Dakhla, verra la projection de plusieurs films marocains, arabes et africains, ainsi que des conférences sur le film documentaire.
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Le président du jury, le producteur sénégalais Moussa Touré, a salué la qualité de la sélection des films africains participants, qui reflète selon lui, l'étendue de la diversité du continent africain.
Quant au scénariste et réalisateur Jérôme Cohen-Olivar, il a exprimé sa grande fierté de figurer parmi les personnalités auxquelles le festival rend hommage cette année.
Un total de 7 films sont en lice pour remporter les prix de ce festival du film international de Dakhla. Il s’agit de «Amansa Tayafi», de Kofi Ofuso Yeboah ( Ghana), «Breakable», d'Ahmed Rashwan (Egypte), «The Bends», de Narcis Wandji (Cameroun), «Anatto», de Fatima Ali Boubekdi (Maroc) et «The Crossing» d'Irene Tassimbido (Burkina Faso).