Ali Essafi: «La spécialisation dans le cinéma n'existe pas»

Le réalisateur Ali Essafi.

Le réalisateur Ali Essafi. . Le360

Le 30/10/2022 à 18h04

VidéoAli Essafi vient de donner naissance à un nouveau projet documentaire qui a nécessité 10 ans de gestation. Le réalisateur en parle dans cet entretien avec Le360.

La mémoire n’a pas uniquement un rapport avec le passé. «C’est le présent et le futur » affirme le réalisateur Ali Essafi, qui sort tout juste des méandres de son dernier projet documentaire, sur les années 70, Avant le déclin du jour, qui sera diffusé ce dimanche 30 octobre 2022 sur 2M.

Lorsqu’on lui demande quelle est la raison qui l'a poussé à se spécialiser dans le film documentaire, Ali Essafi rappelle que la spécialisation date des années 40 et a été imposée par les industriels du cinéma et de la télévision qui ont jugé nécessaire de catégoriser les genres cinématographiques.

«Il n’y a pas de spécialité dans l’art, il y a une écriture cinématographique», souligne Ali Essafi qui évoque en passant le film El Hal dont, à l’époque de sa diffusion, personne n'éprouvait le besoin de préciser que c’était un film documentaire.

Concernant le film Avant le déclin du jour, Ali Essafi parle d’une expérience difficile et qui a duré dix ans. «Ce qui m’importait, c’était la création artistique durant cette période et il me fallait trouver une trame. Et en découvrant Mémoire 14 d’Ahmed Maanouni qui évoque la période coloniale dans le regard d’un Marocain, j’ai décidé de poursuivre dans la même démarche et de m’intéresser à la période post coloniale», explique ainsi Ali Essafi quant à la teneur de son film.

Le 30/10/2022 à 18h04