Hassan Nafali préside la commission du Fonds d’aide au soutien théâtral et connait de près les débats houleux qui ont cours sur la scène dramaturgique marocaine. Il a également longtemps été conseiller du précédent ministre de la Culture, Mohammed Amine Sbihi. Interrogé par Le360 sur la situation du théâtre au Maroc, il précise que le public «entend beaucoup plus parler de la subvention et des polémiques autour, mais cela ne veut pas dire qu’il y a une crise d’idées dans le métier du théâtre et chez les gens qui l’exercent aujourd’hui».
Hassan Nafali évoque la jeune génération de metteurs en scène, en l’occurrence Amine Nasseur et Bousselham Daif qui n’hésitent pas à explorer le patrimoine marocain et à sonder le chemin de leurs prédécesseurs.
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Selon le dramaturge, «les nouvelles expériences théâtrales ne sont pas du tout dans la rupture, mais dans la continuité». Il considère que la relève a bel et bien hérité de son passé théâtral, et qu’elle produit actuellement des œuvres intéressantes dans la lignée des pionniers des précédentes décennies.