La 9ème édition du festival de street art de Rabat, Jidar, a pris fin ce dimanche 28 mai. Cette édition a réuni neuf artistes de cinq pays (dont trois du Maroc: Mehdi Anassi alias Machima, Mehdi Zemmouri alias MED et Meriem Benkirane) qui ont réalisé des fresques murales dans plusieurs quartiers de la ville de Rabat. «Chacun de ces artistes a une technique différente, un imaginaire différent, ça donne une sorte de diversité dans l’esthétique», confie Sallah Mallouli, directeur artistique de Jidar dans une déclaration pour Le360.
En 9 ans, Jidar a contribué à donner un nouveau visage à la ville de Rabat. Ce patrimoine s’est enrichi cette année des œuvres de Telmo, Miel, Sebas Velasco, Elisa Capdevila, Bezt, Alegria Del Prado, Med, Meriam Benkirane et Machima. Ces pointures de la scène du street art internationale issues des Pays-Bas, d’Espagne, de Pologne, du Mexique et du Maroc ont mêler leur façon de voir le monde à la réalité urbaine marocaine, promettant de belles rencontres avec les habitants de Rabat.
Fidèle à son esprit de partage et de transmission, Jidar invite par ailleurs les aspirants muralistes à s’initier aux côtés d’un artiste confirmé. Conçu comme un lieu d’échange et d’expérimentation, sans pression de résultat, le Mur collectif est un temps fort du festival car c’est là que se forme la relève.
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La même dynamique fédératrice anime les ateliers de sérigraphie. Introduits en 2022 dans la programmation du festival, ces workshops s’inscrivent dans la volonté de bâtir une scène locale. La technique de la sérigraphie permet en effet aux artistes muralistes de diversifier leur façon de travailler et contribue à leur indépendance grâce aux débouchés économiques qu’elle représente.