L'histoire du Maroc, en films et en séries, sur Netflix: discussions en cours avec le ministère de la Culture

Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la jeunesse et de la communication. 

Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la jeunesse et de la communication.  . DR

Rencontre prometteuse entre Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, et des représentants de Netflix: un partenariat stratégique devrait être instauré avec la plateforme de diffusion, afin que les productions marocaines y soient plus présentes. Autre projet, et non des moindres: produire des films et des séries relatant l’histoire du Royaume.

Le 04/10/2022 à 18h48

C'était hier, lundi 3 octobre 2022: à Rabat, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaïd, et des représentants de Netflix, ont exploré différentes possibilités à même de valoriser les productions de la plateforme dans le Royaume, mais aussi de promouvoir davantage la présence des productions marocaines sur Netflix.

La discussion a également porté sur la production de documentaires et de séries sur l’histoire du Maroc, grâce à un partenariat entre Netflix et le ministère de la Culture, mais aussi le Centre cinématographique marocain (CCM), indique une source informée, que Le360 a interrogée. Objectif, selon cet interlocuteur qui a requis l'anonymat: promouvoir l’image du Royaume, et mettre en valeur le patrimoine marocain.

Une premier contact, prélude à une série de rencontres à venir, explique cet interlocuteur, qui assure que cet entretien préliminaire avec le ministre devrait prochainement aboutir à «un partenariat stratégique», dans le but de positionner le Maroc, mais aussi d'en faire une destination de classe mondiale pour les tournages cinématographiques internationaux. Mehdi Bensaïd a aussi pour ambition de promouvoir le cinéma marocain, et d'augmenter la visibilité des productions marocaines, en facilitant leur diffusion sur Netflix.

Le ministère de la Culture s’est également engagé à revoir les procédures d’autorisation des tournages cinématographiques, ainsi que celles de la production audiovisuelle, en vue de leur simplification, a également tenu à expliquer cet interlocuteur informé. 

Le 04/10/2022 à 18h48