Rabat: et de sept éditions pour «Jidar, toiles de rue»

L'une des fresques du festival «Jidar, toiles de rue», dont la septième édition prend fin le 31 juillet 2022. 

L'une des fresques du festival «Jidar, toiles de rue», dont la septième édition prend fin le 31 juillet 2022.  . Le360 (capture image vidéo)

Le 31/07/2022 à 17h11

VidéoLe festival «Jidar, toiles de rue» de Rabat prend fin ce dimanche 31 juillet 2022, après avoir animé la ville pendant une dizaine de jours. Cette année, trois artistes marocains ont fait partie de la programmation officielle.

Ce dimanche 31 juillet est le dernier jour pour découvrir, dans la capitale, les artistes de la 7e édition du festival «Jidar, toiles de rue». Un évènement dédié aux street-artistes étrangers et marocains qui ne cesse de grandir au fil des éditions, confirme l’artiste Ed Oner. Originaire de Benguerir, qui a déjà participé à plusieurs reprises à ce festival, mais qui, pour la première fois, a peint un mur en solo.

«La scène s’agrandit au fil des éditions et on commence à découvrir de nouveaux street-artistes marocain et leur niveau s’améliore», a-t-il affirmé.

Dans la liste des neuf artistes qui ont réalisé des fresques murales en solo, trois sont Marocains.

En plus d’Ed Oner, il y a aussi Reda Boudina et Tima.

«Nous avons essayé d’inviter des artistes de plusieurs coins du monde. Du Japon, du Portugal, du Canada, du Sénégal... Aux côtés de ces artistes, il y a trois artistes marocains qui ont intégré la programmation officielle cette année. Ces trois artistes sont tous passé par l’étape Mur collectif. Nous sommes très contents qu’ils aient pu atteindre ce niveau de réaliser un grand mur en solo», déclare Salah Malouli, directeur artistique de Jidar, organisé par l’association EAC L’boulevard.

L’artiste portugais Pantonio confie adorer l’énergie de ce festival: «c’est une opportunité pour moi de découvrir certaines facettes de la ville que je n’aurais pas où découvrir si j’étais venu ici en tant que simple touriste. C’est une manière pour moi de révéler ce que je sais faire et ce que j’aime faire dans un pays qui n’est pas le mien. C’est un gôut de liberté inégalable».

«Je peins le mouvement et la confusion entre les vagues. Je peins l'eau et ses directions dans l'océan», explique-t-il. 

Par Fatima El Karzabi
Le 31/07/2022 à 17h11