Le film «La vie me va bien», réalisé par Al Hadi Ulad-Mohand, s’est vu octroyer le prix de la «Semaine de la Critique de Carthage».
Président du jury, le critique de cinéma et réalisateur Serge Albert Toubiana a indiqué qu’il s’agissait d’un film puissant, représentant un portrait humain où, avec des interprétations remarquables et des images captivantes, un regard plein d’empathie sur les blessures familiales est porté à l'écran.
Ce film de 92 minutes relate l’histoire de Fouad, unique salarié d’un bureau de la Poste dans une petite ville du Nord du Maroc. Une maladie neurologique change sa vie et celle de sa famille, et une nouvelle histoire commence pour lui, sa femme et leurs enfants. Leur maison se remplit d’amour, de chagrin et de souvenirs. Alors que Fouad est sur le point de mourir, les membres de sa famille se redécouvrent. Au fur et à mesure que le temps passe, les blessures apparaissent, mais leur désir de vivre est insatiable.
Le prix de la meilleure musique originale est revenu à Kamal Kamal pour son œuvre dans le film marocain «L’esclave» de Abdelilah El Jaouhari, et la fiction «Un été à Boujad» de Omar Mouldouira s’est vu attribuer le prix du Centre National du Cinéma et de l'Image.
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Au cours de cette édition, le film tanzanien «Les révoltés», du réalisateur Amil Shivji a remporté le Tanit d'or, la récompense suprême de ces Journées Cinématographiques de Carthage.
«Les Révoltés» parle d'amour et de politique au cours des dernières années de la colonisation britannique, à Zanzibar.
Les long-métrages «Sous les figues» de la Tunisienne Erige Sehiri et «Sharaf» de l’Egyptien Samir Nasr, ont respectivement remporté le Tanit d’argent et de bronze.
Le Maroc a été représenté par huit films, dont «Fatema, la Sultane inoubliable», le long-métrage de Mohammed Abderrahman Tazi, projeté en avant-première à l'ouverture de ces Journées, organisées du 29 octobre au 5 novembre à Tunis.
La compétition officielle concerne les productions cinématographiques arabes et africaines récentes, la section phare du festival. Cette année, le Maroc a été représenté par les longs-métrages «L'esclave» de Abdelilah El Jaouhari et «Children’s Game» de Rim Mejdi.
