Nouveau modèle de développement. 1 jour, 1 proposition

Khalid Ziani, expert en IT & Télécoms, plaide pour un modèle de développement favorisant l’inclusion sociale via le numérique, dans lequel chacun aurait droit à un compte adossé à un numéro mobile, donnant accès à une panoplie de services administratifs et financiers.

Pour l'ingénieur en systèmes d'information Tarik Fadli, la data est le nouveau pétrole. Cet auto-entrepreneur considère que la transformation digitale doit être au cœur du nouveau modèle de développement pour le Maroc. On l'écoute.

Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), appelle à un modèle technologique visant à améliorer l’efficacité de l’administration et des entreprises, incluant toutes les catégories de la population.

Pour l’économiste El Mehdi Fakir, le futur modèle de développement gagnerait à être inclusif, et tenir compte des dimensions sociale, sociétale, spatiale et institutionnelle. Il est primordial, dit-il, d’avoir une vision à 360 degrés pour garantir le succès de ce nouveau modèle.

Le secteur privé est appelé à jouer un rôle crucial dans le nouveau modèle de développement, estime l'économiste Mostafa El Jai. Pour lui, l'Etat doit encourager les petites et moyennes entreprises afin de créer des emplois et résorber le chômage des diplômés.

Habib Belkouch, président du Centre d’études en droits humains et démocratie, appelle à une stricte application de la loi et ce, à tous les échelons. Pour lui, c’est la meilleure manière d’éviter les erreurs du passé et de faire en sorte que les citoyens soient au centre des politiques publiques.

Sociologue, Naïma Senhaji plaide pour une forte croissance économique pour atténuer les inégalités sociales. Elle suggère, pour ce faire, une stratégie de ciblage des catégories sociales à même de bénéficier d'un soutien de l'Etat. Naima Senhaji appelle aussi à la fin de l'économie de rente.

Pour l'universitaire Mohammed Rahj, la fiscalité est un levier majeur pour mobiliser les ressources à même de financer le nouveau modèle de développement. Il insiste sur le principe de l’égalité devant l’impôt, en mettant fin aux privilèges accordés aux contribuables, toutes catégories confondues.

Pour Abdellatif Maâzouz, ancien ministre du Commerce Extérieur, Président de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens, le développement du pays passe impérativement par plus d'investissements publics. "Plus d'investissements locaux fournira une issue à la crise", plaide-t-il.