Déjà en grande difficulté depuis le début de la pandémie, le secteur de la location de voiture semble loin de voir le bout du tunnel. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce que la profession s’apprête à «vivre une seconde année noire». D’ailleurs, il qualifie la période actuelle du secteur de «pire période de l’histoire». Cela a poussé, selon lui, les professionnels à «limiter leur flotte en vendant en masse une partie de leur parc pour réduire leurs coûts». Le quotidien parle d’une proportion de cession de plus de 50% de la flotte. A cela s’ajoutent les véhicules récupérés par les sociétés de crédit pour défaut de paiement. Dans certains cas, le quotidien donne l’exemple de Hertz qui a été obligé de céder 75% de sa flotte, soit 2.000 voitures. Dans ce contexte, il sera difficile de répondre à la demande ponctuelle, mais pressante, des MRE au cours de l’actuelle saison estivale.
L’idéal aurait été de pouvoir renouveler le parc pour répondre à cette demande. Mais L’Economiste affirme que cela est impossible, pour des raisons purement financières. En effet, il sera, selon lui, difficile de faire financer des sociétés qui ont «perdu de l’argent en 2020 et qui continuent d’en perdre». C’est justement le cas de Hertz qui ne compte pas se reposer, d’après L’Economiste, sur sa flotte actuelle de 550 voitures. D’autres ont tellement réduit leur parc qu’ils sont obligés de l’augmenter de 30% pour pouvoir répondre à la demande, en espérant que «l’été soit plein», soutient le quotidien,
Ceci dit, le journal estime que les deux mois de la saison estivale ne seraient pas suffisants pour rattraper les pertes accumulées depuis 2020.