C’est un manque à gagner estimé à 80,95 milliards de dirhams. Le déficit commercial s’est creusé de 10,4% à fin mai 2021, comme le révèle l’Office des changes qui indique qu’à la même période, une année plus tôt, il était question de 73,33 milliards de dirhams.
Les exportations se sont consolidées de 24,1% comparativement à la même période de l’année précédente, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 juillet, précisant qu’elles se sont chiffrées à 126,68 milliards de dirhams. La raison principale de cette hausse? Les exportations du secteur de l’automobile -35,38 milliards de dirhams, soit une progression de 49,5%-, du secteur du textile et cuir -13,62 milliards de dirhams, soit +38,8%-, et du secteurs des phosphates et dérivés, avec une hausse de 17,4% des exportations-.
S’agissant des importations, elles dépassent les 200 milliards de dirhams, soit une augmentation de 18,1% enregistrée en raison de la hausse des achats de la totalité des groupes de produits, principalement des produits finis de consommation (+12,64 milliards de dirhams), des demi-produits (+6,83 milliards de dirhams), des biens d’équipement (+6,28 milliards de dirhams) et des produits énergétiques (+2,79 milliards de dirhams).
L’Office des changes révèle également un repli de l’excédent de la balance des échanges de services de 38,9%. Le journal précise, dans ce sens, que les voyages, principale composante des échanges de services, affichent un solde excédentaire en baisse de 72,3%, soit 10,67 milliards de dirhams de moins que la même période de l’année passée.
Quant aux transferts de fonds des Marocains du Monde, ils s’élèvent à 36,34 milliards de dirhams à fin mai 2021 contre 24,19 milliards de dirhams un an plus tôt, soit une hausse de 50,2%. Les investissements directs étrangers enregistrent, pour leur part, une stabilisation de 7,85 milliards de leur flux, soit un niveau équivalent à la même période en 2020.