Le calendrier se précise pour la future zone industrielle chinoise de Aïn Dalia, nous annonce L’Economiste, dans son édition du 22 septembre. Le quotidien cite des sources proches du dossier qui affirment que le projet sera présenté dès la semaine prochaine, à Tanger, en présence du roi. Les esquisses sont d’ores et déjà prêtes et seront présentées sous forme d’une maquette géante.
Le projet est porté par la société chinoise Haite, en partenariat avec le groupe marocain BMCE Bank et la région Tanger–Tétouan–Al Hoceima qui a mis à disposition les terrains. Il a nécessité plusieurs mois de préparation pour en cerner les grandes lignes. Son étude a même dû être accélérée afin de l'achever le plus tôt possible, avant les élections. Une équipe a ainsi fait le déplacement à Tanger pour suivre le développement des étapes préliminaires. Ce projet de zone industrielle de Aïn Dalia s’étendra sur près de 2000 hectares, à quelques kilomètres de Tanger, et comprendra une composante industrielle ainsi qu'une composante résidentielle pour un investissement global escompté de 10 milliards de dirhams.
L’objectif est de démarrer les travaux de construction début 2017. L’une des premières entreprises à sauter le pas sera la société Dongfeng Yang Tse. Cette société est en charge du projet de l’usine d’autobus électriques. Ce projet, dont le mémorandum d’entente a été signé devant le roi lors de sa visite en Chine, en mai dernier, prévoit un investissement de plus d’un milliard de dirhams. Il s’agira de la mise en place d’une usine de montage de bus et d’autres types de véhicules électriques de dernière génération. Elle emploiera près de 2000 personnes et devrait produire, à terme, 300 véhicules électriques par an.