«Une semaine après avoir indiqué que certaines conditions de clôture n’étaient toujours pas remplies, la compagnie établie au Kansas a évoqué le risque d’une poursuite dans un document déposé auprès des autorités réglementaires américaines, dans lequel elle confirme l’annulation de son entente pour mettre la main sur le fabricant belge Asco», indique le quotidien canadien La Presse.
L’entreprise américaine a prévenu que cet accord serait automatiquement annulé si les conditions n’étaient pas remplies d’ici fin octobre,, relevant que ces conditions portaient sur l’absence d’obstacles légaux, l’obtention du consentement de tierces parties et l’absence de changements majeurs aux activités, qui incluent la fabrication de fuselages et d’ailes.
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Bombardier disposait du temps nécessaire pour remplir les conditions de clôture, mais l’accord était moins susceptible de se conclure qu’on le croyait précédemment, selon l’analyste Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux.
La vente d’usines Bombardier au Maroc et en Irlande du Nord s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’entreprise canadienne visant à consolider ses actifs aéronautiques en un seul secteur d’activité «simplifié et pleinement intégré», selon Bombardier Aviation.
La conclusion de cet accord, de l'ordre de 500 millions de dollars US était prévue pour le mois de mai dernier. La dette de Bombardier se chiffre à environ 9,3 milliards de dollars US.